constitue son travail d’artiste. La passion de Roberto pour l’art et la sculpture l’a ainsi entraîné sur la route à travers l’Amérique latine jusqu’à New York en 1971. En 1972, il se rend à Paris, où il étudie à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris la peinture, le dessin et la sculpture.
Son voyage se poursuit ensuite à travers de nombreux pays Européens, puis l’Asie et l’Afrique afin d’élargir ses horizons personnels et sa conception de l’art comme forme de langage universel, cela notamment par l’étude de cultures anciennes. En 1978, le chemin de Roberto le mène jusqu’au grand maître espagnol, Salvador Dali, dont les conseils l’ont profondément marqué.
Fortement influencé par le surréalisme et l’abstrait, il ne cesse de s’aventurer dans le champ de ces deux courants et de faire de nouvelles découvertes «qui font de l’art un mode de vie».
«Mon travail s’inscrit dans l’art contemporain actuel, dans l’exploration constante de la simplicité, dans l’abstraction, dans des aspects de la psyché tels que le surréalisme. L’histoire de ma pratique artistique est basée sur des éléments conscients et inconscients de processus créatifs, chacune de ses œuvres est faite individuellement et a une vie propre».
Il tire sa source d’inspiration de nombreuses tendances artistiques, telles que le symbolisme, le surréalisme, l’automatisme psychique, l’art primitif... et de diverses influences comme Moreau, Max Ernst, Salvador Dali, Pablo Picasso, Vassili Kandinsky, Joan Miro, Paul Klee...
Aujourd’hui installé en Equateur, Roberto Saavedra participe à de nombreuses expositions personnelles et collectives. Son travail peut être retrouvé dans les musées et les organisations culturelles situées à Guayaquil et Quito en Equateur et Santiago du Chili.
Projet collectif Middle of the World Totemforest
Aussi professeur d’art, Roberto Saavedra est le fondateur d’Art et d’Anthropologie 000 Latitude, où il a commencé le projet Middle of the World Totemforest au Musée Intiñan de Quito en Équateur. Depuis, plusieurs pays de trois continents ont participé et contribué avec leurs œuvres autochtones, par désir d’exposer les cultures de leurs peuples. Ces œuvres représentent le patrimoine de chaque pays qui a participé et se trouvent au «milieu du monde» à Quito. Principale contribution au pays qui lui a ouvert ses portes, ce projet est à la fois, une œuvre en lui-même et sa muse pour ses créations.
Elke Thiébaut : l’art pour raconter des histoires